Monday, April 28, 2008

l’Amazone

Bientôt, nous quitterons l’Amazone pour rejoindre le Tapajós, remerciant le ciel de l’avoir doté d’une telle acidité que les moustiques ne peuvent s’y développer.

Novo Horizonte - Monte Alegre

Le voyage reprend son cours j’ai quand même pu m’essayer a la navigation fluviale.
La navigation en convoi est une des conditions pour réaliser la Transamazone. Raison de sécurité.Au fur et à mesure que nous remontons le fleuve, le paysage change. La forêt équatoriale se transforme, devient plus sèche, des cultures apparaissent, des élevages de boeufs aussi.
Des journées entières de plus de 8 heures de navigation au moteur. Des conditions très fatiguantes accentuées par la saison des pluies. Mouillage, enfin, à l'approche de Monte Allegre.

Photo Slide Amazonie

Novo Horizonte - Monte Alegre

Sunday, April 27, 2008

Ma Planete - l'homme veut réparer ses erreurs


Il ne faut pas avoir honte de faire des erreurs, c'est de ne pas les reconnaîte qui est honteux... que seriez vous prêt à faire pour sauver la planète? Pour réparer les erreurs? Comment ne pas répéter le comportement humain?

A mon avis il n’y a pas de recette en matière de réussite ecolo, sinon qu’il est indispensable de repenser en permanence sa relation avec la nature, et de sortir de l’illusion que ça va tout seul. L'humanité n'a pas sérieusement pris conscience de son auto-destruction.

La solution est de respecter la nature, prendre conscience que la Terre est un être vivant et de réduire sa dégradation. Cela passe par une prise de conscience, de la réflexion, de l'innovation .

Ma planete - Il y a longtemps que je t'aime


Réflexion sur l'Amazonie texte de Christophe Meyer

"A la base il y a nous, la civilisation Occidentale. Et en particulier notre voracité en bois, en pétrole, en viande et tant d'autres richesses.

Au début il y avait les indiens et la forêt. Puis sont venus les missionaires et les chercheurs d'or. Aujourd'hui, la première chose que le gouvernement de Brasilià fournit gratuitement aux populations c'est une antenne parabolique. Les caboclos achètent ensuite la télévision et le petit générateur électrique pour le faire fonctionner. Cette nouvelle religion cathodique, faite de télénovelas et de football, finit de les convaincre qu'ils n'ont rien et qu'il serait temps qu'ils commencent à s'acheter des objets. La vente de l'açai et du poisson ne suffisant pas, ils s'en vont couper les grands arbres millénaires, miner, travailler dans les champs et défricher.

Les premières grandes villes d'Amazonie se sont bâties sur d'anciennes missions. Les premiers indiens étaient capturés de force ou convertis pour travailler dans les champs, métissés. L'hévéa fit la fortune de Manaus et de Belem. De là, partirent les chercheurs d'or, puis les pilleurs de bois.

Quand il n'y a plus de bois intéressant à couper, la forêt est brûlée. La terre est ainsi transformée en pâturages ou en champs de soja. Mais au bout de quelques années la terre s'appauvri tellement que seul le manioc pousse dans le sable.
Dans le système néo-féodal brésilien, les paysans n'ont pas de terres. Ils sont tolérés sur les terres du propriétaire terrien tant qu'ils sont utiles en tant qu'ouvriers agricoles. Mais avec l'industrialisation du pays, les ouvriers agricoles sont remplacés par les machines et ils migrent dans les favelas. Le gouvernement leur allouent également quelques arpents de terres pris sur la forêt. Ces colons reproduisent alors le modèle de destruction des terres un peu plus loin, le long des routes traversant la jungle. Comme une nuée de criquets ne laissant que des étendus stériles derrière elle.

La main d'oeuvre pauvre et abondante des favelas alimente la formidable croissance industrielle du Bresil. Le pays a de l'ambition. Encouragé par le FMI, il a comme projet d'exporter son agro-carburant à base de colza et de soja. Jusqu'ici, la déforestation servait principalement à nourrir le bétail occidental aussi bien que local. Il semblerait que nous ne puissions pas nous passer de manger de la viande tous les jours, matin, midi et soir. Et tant pis pour les forêts, tant pis pour les famines et l'effet de serre, le steack, le porc, le saucission sont nos "way of life", notre "pouvoir d'achat". Des valeurs plus sacré que l'existence et la survie de la Terre elle-même.

Ces donc sur l'autel de notre obesité vorace que nous sacrifions ces peuples, ces animaux et ces plantes. Comment lutter quand on a que la Bible, les télénovelas et une paire de tong ? Qui prendra conscience des effets destructeurs de ce système sur l'écologie de la planète toute entière ?

Certains d'entre eux luttent. Ils luttent pour sauver leur culture, leur forêt. Mais la Machine vorace est puissante, ses cargos et ses routes sillonent le pays. Le feu et les bulldozzers ne seront pas arrêtés avec quelques flèches ou des prières. C'est le système lui même qu'il faut casser : refuser tout achat de bois non certifié FSC, limiter sa consommation de viande au minimum possible, encourager l'écotourisme, le commerce équitable ou pourquoi pas acheter des arpents de forêt avant les multinationales.

Le système économique mondial ne survit qu'en brûlant un héritage de plusieurs millions d'années, en endettant les futures générations par les rejets carboniques et l'épuisement des sols. Quand il n'y aura plus rien à brûler, qui sera sacrifié ? Celà ne se passe pas "ailleurs", celà se déroule sur notre Terre, celle que vous avez sous les pieds en ce moment. Il n'y aura nulle part où s'enfuir, pas d'autre planète à coloniser, pas de paradis où cacher son âme, pas de Messie pour venir nous sauver. Certains pensent aussi que l'on peut gagner la guerre contre la Nature, mais si nous lui faisons la guerre nous ne pouvons que perdre, car nous en sommes un élément indiscociable. Il est temps de trouver le chemin de la paix."

Saturday, April 26, 2008

Breves - Almeirim - Novo Horizonte (Amazonie II)

Insolite...

Petit arret a Breves.

Les femmes et les enfants prennent leurs pirogues et viennent nous saluer. Aucune mendicité dans leurs gestes.




Je descends a Almeirim où Christophe m’attend.
Nous filons ensuite tous les deux jusqu’à la fazenda où Catherine et Alain nous attendent aussi comme le reste du rallye.
De là, nous explorons la jungle avec ces bestioles et plantes étranges.





Insolite...
Notre guide indien/caboclo dans la forêt.


Novo Horizonte, petit village en bordure de furo.


Paris - Almeirim (Amazonie I)

Envol de Paris (via Rio) pour Belem tout au nord du Brésil, porte d'entrée vers l'Amazonie. Direction le port où j'attendais mon bateau de croisière vers Almeirim. Enfin non, plutôt un bateau de passagers local, qui fait le trajet de Belém à Manaus toutes les semaines, pour transporter plein de marchandises et de gens! Je m’installe confortablement dans ma cabine et je passe le temps comme je peux, sortant de temps en temps, faisant quelques rencontres sympas, dont des français, norwegians, et des brésiliens sympathiques. Jusqu'à l'arrivée, Almeirim enfin!

Friday, April 25, 2008

Amazonie (bresil)

The Amazon Rainforest. Floresta Amazônica.
Petit étang d’eau clair au cœur de la forêt.

Amazonie 2008
Vidéo envoyée par xztreme

Thursday, April 24, 2008

Voyage en Amazonie


Bientôt sur votre blog préféré photos du Rallye Transamazon: Belem, Almeirim, Alter do Chao, la rencontre avec de véritables indiens, les Kurumundu vivant de façon traditionnelle au milieu du parc national, promenande en forêt primaire, Santarem.

Je suis allé rejoindre Christophe sur PULSION, un joli DUFOUR 44 très bien mené par Catherine et Alain, qui font partis des gens les plus agréables du rallye des Iles du Soleil .

Catherine, Alain, Christophe

PULSION

33 bateaux du rallye