Wednesday, July 30, 2008

Amazonie - caoutchouc “le bois qui pleure”


Jusqu’à nos jours, le caoutchouc fut la seule activité qui embrassa quasiment l’ensemble de l’Amazonie. Née d’une soudaine demande venant des pays industrialisés et financés par l’argent de la City de Londres, sa croissance pendant une quarantaine d’année fut aussi spectaculaire que sa fin.

Hormis des villes telles que Manaus, Santarèm ou Iquitos, il ne reste presque aucune trace visible de cette activité, mais l’on considère que l’ère du caoutchouc changea définitivement l’Amazonie du point de vue de sa population. Aujourd’hui, cette activité de petits producteurs n’a plus rien à voir avec ce que fut l’ère du caoutchouc et vit de subventions.

“Le bois qui pleure” fut responsable du seul moment pendant lequel l’Amazonie fut au cœur de l’activité industrielle. Typiques des économies coloniales extrêmement cycliques, l’extraction du caoutchouc changea définitivement le visage de l’Amazonie : la plu part de ses régions furent reconnues, jamais les Indiens ne furent autant maltraités et sa population citadine et exogène apparut à ce moment là.